Tiger II Ausf.B avec tourelle Henschel - Revell - 1/72 - part 3

 3ième étape, la réalisation du décor. La base est en polystyrène extrudé et plâtre.

Après peinture des parties gravées, du fond de cage pour oiseaux est utilisé pour créer des gravats. Des blocs de la taille d'une brique sont taillés dans du polystyrène extrudé et ajoutés sur les gravats avec quelques débris provenant de la boîte à rabiot.

La partie suivante sera consacrée aux figurines.

Tiger II Ausf.B avec tourelle Henschel - Revell - 1/72 - part 2

 Cette deuxième partie sera consacrée à la réalisation d'un bâtiment en ruine. Construction qui sera en papier imprimé.

Il s'agit d'une production de Dave Graffam (voir lien ci-dessus)

Sniper's Wall Paper Model - Dave Graffam Models | Ruins | DriveThruRPG.com

Après avoir téléchargé les fichiers, j'ai opté pour la version en brique rouge plus compatible avec une scène de la seconde guerre mondiale.

Les planches imprimables ont été légèrement adaptées à mes besoins via photofiltre afin de correspondre à mes habitudes de construction faisant appel à la superposition de couches pour donner du relief.

Le papier utilisé est du papier à dessin de 224gr/m²

La façade principale.

L'emplacement des fenêtres sont découpés et des encadrements préparés à part sont collés par dessus les encadrements imprimés ce qui donnera un peu de relief à ces éléments.

Une seconde épaisseur de papier est collée à l'arrière de la façade. Cette seconde couche comprend les fenêtres qui seront donc légèrement décalées par rapport au mur principal ce qui contribuera encore à l'impression de relief.

Après sèchage, les fenêtres sont partiellement découpées pour représenter des vitres brisées.

Les mêmes opérations sont ensuite effectuées pour la face intérieure du mur principal. Sur la photo ci-dessous, on peut voir la face extérieure avec les fenêtres brisées et la face intérieure dont les fenêtres n'ont pas encore été "brisée".

Après avoir collé les faces interne et externe ensemble, les fenêtres de la face interne sont "brisées" sur le même patron que celles de la face interne. Les encadrements de fenêtres sont ensuite sur-collés sur la face interne. On obtient donc un mur comportant principalement 4 épaisseurs de papier à dessin, les encadrements de fenêtres comportant au final 6 épaisseurs. Pour obtenir une planéité de l'ensemble, le sèchage des principaux éléments est systématiquement effectuée sous la pression d'un objet lourd. Cela évite le papier de se courber sous l'effet de la colle.

Les mêmes opérations sont effectuées avec le petit mur latéral.

Les trois éléments principaux (mur et sol du rez-de-chaussée)

Ces trois éléments sont collés

Les planchers des 1ier et 2ième étage sont réalisé en insérant une épaisseur de papier supplémentaire entre les face supérieure et intérieures pour donner un peu plus de rigidité.

Installation des cloisons intérieures (2 épaisseurs de papier)

Un élément supplémentaire est crée pour masquer le raccord entre les deux murs principaux. Il représente un chaînage d'angle en pierre de taille.

Petite parenthèse, le diorama devant se situer en Allemagne en 1945, le nom de rue qui est d'origine français est remplacé par un nom de rue plus germanique.

C'est élément rajouté, trop neuf est ensuite patiné pour s'intégrer de façon plus homogène au reste de la construction.

Fin de la partie 2

Tiger II Ausf.B avec tourelle Henschel - Revell - 1/72 - part 1

 

 Le Tigre II, connu officieusement comme le Roi Tigre, développé en 1943, a été produit par Henschel à partir de 1944. Le King Tiger combine les exigences de protection blindée et de puissance de feu de manière exemplaire.

Le blindage avant jusqu’à 150mm d’épaisseur ne pouvait pas être pénétré par l’une des armes à bord de ses adversaires. L’armure latérale était u à 80mm d’épaisseur. Malgré plusieurs bombardements alliés massifs des usines Henschel à Kassel, un total de 492 Tigre II ont été livrés aux troupes. Cependant, toutes n’ont pas atteint les unités au front. Un grand nombre de Tiger II ont été perdus quand ils se sont effondrés en raison de leur poids global lourd ou simplement parce qu’ils ont couru ou de carburant.

Comme armement principal, il avait un KwK de 88 mm 43 l/71 avec des munitions capables de pénétrer le blindage avant de la plupart des types ennemis de char de combat à une distance allant jusqu’à 3500 m. Le blindage avant du plus lourd et dernier char soviétique à cette époque, Joseph Staline 2 pouvait être pénétré à une distance de 2300m. Comme armement secondaire, il y avait un Mg 34 de 7,92 mm monté dans une ouverture à l’avant de la coque et un autre canon antiaérien Mg 34 monté dans la coupole du commandant.

L’équipage était composé d’un conducteur, d’un opérateur sans fil, d’un chef de char, d’un artilleur et d’un chargeur.

The Tiger II, unofficially know as the King Tiger, developed in 1943, was produced by Henschel from 1944 onwards. The King Tiger combined the requirements for armoured protection and fire power inan exemplary manner.

The front armour up to 150mm thick could not be penetrated by any of the on-board weapons of its opponents. The side armour was u to 80mm thick. Despite several massive allied bombardments of the Henschel works in Kassel, a total of 492 Tiger II were delivered to the troops. However not all of these reached the units at the front. A large number of Tiger II were lost when they broke down as a result of their heavy overall weight or simply because they ran ou of fuel.

As main armament it had an 88mm KwK 43 l/71 with ammunitions capable of penetrating the front armour of most enemy types of combat tank from a distance of up to 3500 m. The front armour of the heaviest and latest Soviet tank at that time, the Joseph Stalin 2 could be penetrated from a distance of 2300m. As secondary armament there was a 7,92mm Mg 34 mounted in an aperture in the front of the hull and another Mg 34 anti-aircraft gun mounted in the commander's cupola.

It was crewed by a driver, wireless operator, commander, gunner and loader.

Je possédais cette maquette depuis près de 20 ans et n'avais jamais pris le temps de la monter. Conséquence, de cette longue attente, les décalques d'origines ont très mal vieilli et se sont révélés inutilisables. Je me suis donc contenté d'une simple croix sur chaque côté de la tourelle, sans autre marquage (situation assez courante à la fin du conflit).